Ce n’est pas nouveau : dans

Quotidien
, on aime
gratter là où ça fait mal. Chaque soir, l’équipe de
Yann Barthès
décortique l’actualité avec une bonne dose
d’humour… corrosif. Mais ce vendredi 19 septembre, la chronique
de Marc Bauger, Les 3 figures
de style, a franchi un cap. Le ton, déjà piquant, s’est
transformé en mitraillette de punchlines.

Trois noms sont passés au banc
des accusés :
Anne Hidalgo
,
Jaden Smith
et
Mark Zuckerberg
. Trois cibles, trois ambiances. Entre les notes
de frais contestées, un certain parachutage dans la mode et des
gadgets futuristes, le chroniqueur a fait feu sans
trembler
. Et autant dire que la dernière salve a laissé
des traces.

Anne Hidalgo et Jaden Smith,
premiers taclés de la soirée

Première victime : la maire de
Paris.
Mediapart
a sorti les chiffres, 210 000 euros
de notes de frais
en quatre ans, dont 80 000 rien qu’en
vêtements Dior ou Burberry. Marc Bauger a bondi : « Je comprends l’émotion dans une période où
tout le monde doit serrer la ceinture. » Mais honnête sur ses
convictions, il a poursuivi, prenant presque sa défense
: « J’aimerais rajouter
que je pense que c’est plus sain qu’une maire achète ses vêtements
plutôt qu’elle soit couverte de cadeaux par des
marques, et qu’elle soit redevable envers ces marques. »

Puis est venu le tour de Jaden
Smith, bombardé directeur artistique homme chez Louboutin. Et là,
la sentence est tombée, comme une gifle : « Il est connu parce que son père est connu (…)
c’est un énième créatif qui devient directeur d’une maison de mode
sans bagage (…). Je trouve ça un peu triste pour les gens
qui travaillent pendant des années
pour apprendre le
design, pour apprendre à faire des chaussures, dont c’est
véritablement le métier. Lui, il est parachuté, je ne pense pas que
ça soit la meilleure des idées pour la mode. »

Traduction : Hollywood ouvre des portes aux nepo-babies,
et les vrais artisans de la mode trinquent…

Mark
Zuckerberg, fusillé en plein direct

Mais le clou du spectacle est
arrivé avec Mark Zuckerberg. Récemment photographié à Menlo Park
avec ses nouvelles lunettes de sport connectées,
le patron de Meta pensait incarner le futur. Mauvaise pioche ! Le
chroniqueur, lui, n’a vu qu’un look désastreux et une scène
ridicule.

Sans filtre, il balance :
« C’est assez immonde, je ne
suis pas très fan, ça me rappelle les Tours de France dans les
années difficiles. Il a vraiment l’air d’un abruti. C’est
moche
. » Un silence, puis un rire nerveux sur le
plateau. La phrase, brutale, a claqué comme un coup de massue. En
une seconde, Zuckerberg est devenu le clown d’une chronique où
l’ironie n’a laissé aucune échappatoire. Trois personnalités, trois
uppercuts, et un final en KO technique. À Quotidien, on ne fait pas semblant : quand les
crocs sortent, le spectacle est garanti.