Lancé dans une OPA sur l’électorat traditionnel de la droite, Franck Allisio, candidat RN à la mairie de Marseille, n’a pas encore géré le cas Stéphane Ravier. La main tendue du sénateur (ex-RN) à son ancien colistier n’a pas été saisie jusqu’ici. Et pour cause, trop de risque de dérapages – on ne compte plus les procédures en diffamation -, trop marqué « Jean-Marie » – il s’est engagé au sortir de l’adolescence pour la figure du fondateur du Front national. Pas assez dédiabolisé en somme et pourtant crédité de près de 10% des intentions de vote dans les sondages.
Le deal qui voudrait que Stéphane Ravier s’engage à ne pas parasiter la campagne de Franck Allisio qui, en échange, lui permettrait de conserver son poste de sénateur n’a pas abouti. Le candidat craint même qu’en coulisses, la droite vassaliste pousse Stéphane Ravier à se présenter pour affaiblir son score au 1er tour. Sollicité pour réagir par La Provence, le sénateur a décliné.
Car Franck Allisio a néanmoins quelques arguments dans sa besace : les nuages juridiques se sont accumulés sur le sénateur. Déjà condamné en 2024 pour l’embauche de son fils à la mairie, on a appris cette semaine qu’il serait jugé le 2 décembre pour …