« Seize ans, ça commence à remonter », déclarait Stéphane Moreau, en amont de la rencontre. Le technicien nantais, comme ses troupes, n’ira toujours pas au Stade de France le 24 mai prochain pour la finale de la Coupe Gambardella. Le FC Nantes, pourtant dominateur, s’est fait éliminer par Dijon aux tirs au but (1-1, 3-2 t.a.b.) en demi-finale, ce dimanche 20 avril.
Quel est votre sentiment à la suite de cette élimination ?
Un mélange de frustration, de déception, et un peu de colère, quand même. Je pense que si on ne se qualifie pas, c’est d’abord de notre faute.
« Cette deuxième mi-temps est la conséquence de la première »
Vous étiez si dominateurs en première période… Que s’est-il passé en seconde mi-temps ?
Sur la première période, on ne fait pas ce qu’il faut. On s’est un peu reposés sur l’ouverture du score. On a manqué d’ambition offensive pour être plus dangereux. On s’est mis dans un faux rythme qui leur correspondait et qui leur a permis de revenir dans le match et de reprendre confiance au fur et à mesure.
Cette deuxième mi-temps est la conséquence de la première. Et pour autant, on a ce qu’il faut en termes d’occasions pour scorer et prendre l’avantage. On n’est pas récompensés, quelque part.
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Peut-on tirer des leçons de cette rencontre pour la fin de saison ?
Que l’on gagne ou que l’on perde… il y a toujours des leçons à tirer. Ce type de matches est aussi un accélérateur. Il va falloir digérer la déception. Cela va être intéressant de voir comment ils sont capables de relever la tête pour avancer et progresser.