Chimie, biologie, physique, sciences de la terre et de l’environnement, santé. Dans tous ces domaines, les grandes institutions de recherche chinoises gagnent du terrain devant leurs homologues occidentales. Telles sont les conclusions du Nature Index 2025, le classement international des institutions scientifiques proposé par la revue Nature.
En 2023, la Chine s’était hissée à la tête du classement, jusqu’alors dominé par les États-Unis. Depuis, elle creuse l’écart, augmentant sa présence dans les revues scientifiques à hauteur de 17%, quand l’ensemble des grands pays occidentaux enregistrent une baisse d’au moins 9%. Au niveau des institutions, la Chine occupe huit des dix premières places mondiales. Alors qu’il dominait le classement Nature Index par établissement en 2015, le CNRS sort cette année du top 10, passant à la 13e place. En cause, la taille de la population chinoise, quatre fois plus importante que celle des États-Unis, mais aussi un investissement moindre des pays occidentaux, France en tête, dans la recherche.
Vous lisez un article de L’Usine Nouvelle 3746 – Septembre 2025
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