Publié le
20/09/2025 – 14:15 UTC+2


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Le couple britannico-afghan âgé rentre en Grande-Bretagne samedi après avoir été libéré de sept mois de détention sous le régime taliban.

Les négociations de haut niveau entre le Royaume-Uni et les talibans, sous la médiation du Qatar, ont été saluées par la famille et considérées comme un rappel de l’importance de la diplomatie pour apaiser les tensions en temps de conflit.

« Cette expérience nous a rappelé le pouvoir de la diplomatie, de l’empathie et de la coopération internationale. Nous sommes éternellement reconnaissants aux gouvernements qatari et britannique de nous avoir soutenus pendant cette période difficile. Merci de nous avoir rendu notre famille », a déclaré Sarah Entwistle, fille du couple britannique.

De nationalité afghane, Peter Reynolds, 80 ans, et son épouse Barbie, 76 ans, y ont vécu près de vingt ans et doivent s’envoler pour le Royaume-Uni samedi après avoir retrouvé leur fille au Qatar.

Selon la BBC, la rencontre d’Entwistle avec ses parents, après une longue attente, à leur descente d’avion à Doha a été poignante.

Ils souhaitent retourner en Afghanistan dès que possible.

« Nous avons hâte de retourner en Afghanistan si nous le pouvons », a déclaré Barbie à l’AFP à l’aéroport de Kaboul.

Par ailleurs, « bouleversé » par leur libération, leur fils Jonathan Reynolds a déclaré aux médias britanniques qu’il était « ravi et extrêmement reconnaissant » envers ceux qui ont contribué à leur libération.

Les talibans, qui ont arrêté le couple alors qu’ils rentraient chez eux le 1er février, ont déclaré qu’ils avaient enfreint la loi afghane et qu’ils avaient été libérés à l’issue d’une procédure judiciaire. Pourtant, le groupe islamiste n’a jamais divulgué les raisons de leur détention.

Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, a salué le « rôle essentiel » joué par le Qatar dans leur libération.

Des responsables qataris ont déclaré à Euronews que leur pays continuerait d’être une force de promotion de la paix et de la stabilité dans le monde et ne dévierait pas de sa voie. Cela prouve clairement que la médiation du Qatar ne peut être efficace que si les deux parties sont disposées à parvenir à un accord.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne