Les militants entassés qui débordent sur le trottoir, la retransmission dans une deuxième salle qu’il faut mettre en place au dernier moment, les chaises supplémentaires qu’on porte à bout de bras. Et Benoît Payan qui arrive sous les applaudissements pour clôturer une matinée de réflexion autour des thèmes de l’éducation, de la solidarité et de l’écologie.
Le Printemps marseillais faisait sa rentrée ce samedi 20 septembre à la Maison arménienne de la jeunesse et de la culture aux Réformés (1er), dans l’allégresse et le gentil bazar des débuts de campagne électorale.
Une semaine après la déclaration de candidature de Martine Vassal (DVD) et ses salves répétées contre le « maire non élu », l’applaudimètre ne faisait guère de doute sur le leadership de l’ancien socialiste. Quand bien même il n’avait pas conduit la liste en 2020, celle qui a repris la Ville à la droite au pouvoir depuis 1995.
« Michèle Rubirola arrive, elle avait quelque chose à faire. Ne commencez pas à vous faire des idées », glissait-on malicieusement dans l’entourage. Pour la photo finale, c’est l’image du collectif uni prêt à redescendre dans l’arène électorale qui est montrée. « On nous a dit trop jeunes, trop vieux, tr…