Une surprise à la hauteur du « cadeau ». La veille de sa rentrée, le 20 septembre, sous les lumières tamisées des prestigieux Salons Hoche à Paris, le téléphone de Marion Maréchal a vibré. Une vidéo de son alliée, Giorgia Meloni, adressée à l’eurodéputée française, destinée aux quelque 500 participants venus assister aux diverses tables rondes organisées autour du thème de « La droite qui gagne » en Europe.
Une prise de parole réclamée par la nièce de Marine Le Pen, également vice-présidente du groupe des Conservateurs et réformistes européens et présidente de son jeune micro-parti Identité Libertés (IDL). N’a-t-elle pas toujours mis à l’honneur sa proximité avec la chef du gouvernement italien qui fêtera, le 25 septembre, les trois ans de sa victoire aux élections parlementaires transalpine ?
« Nous avons besoin de beaucoup plus de gouvernement conservateurs à nos côtés »
Quel fut pourtant son étonnement – et son plaisir – de découvrir une adresse, non pas de quelques secondes, mais de six minutes durant lesquelles Meloni enjoignait les alliés conservateurs réunis à Paris à créer « des alliances des droites », « de Rome à Bruxelles en passant par Paris ».
« Marion Maréchal en parle depuis longtemps […] j’espère que cela arrivera en France », livrait-elle, non sans vanter son bilan à la tête de la Péninsule comme auprès des institutions européennes : « Nous avons réussi à faire réviser l’approche sur l’immigration, […] Nous voulons rendre l’Europe moins bureaucrati…