Échaudé par le tourbillon de la vie parisienne, inquiet pour ses biens, le peintre rentre à Lunéville, où il n’est guère apprécié par une partie de la population locale.
Cet article est issu du Figaro hors-série « Georges de La Tour, Ombres et lumières ». Plongez dans le mystère La Tour et la compréhension de son œuvre en 160 pages , magnifiquement illustrées.
« Georges de La Tour, Ombres et lumières ».
Le Figaro hors-série
Alors, s’installer dans la capitale ? La Tour a pu y songer. Les titres, les commandes, les recommandations élogieuses qu’il y a trouvés flattent l’orgueil de celui qui n’aurait jamais pu espérer telle gloire en restant en Lorraine, et à qui la reconnaissance sociale importe viscéralement. Mais la concurrence y est rude même pour un « peintre du roi ». Simon Vouet produit chef-d’œuvre sur chef-d’œuvre, Philippe de Champaigne demeure un favori du cardinal, Laurent de La Hyre prend de plus en plus de place, et Nicolas Poussin, arrivé à la fin de 1640, s’est vu ménager tous les plus grands honneurs. Et puis, à Paris, ce sont la création de vastes décors, l’ornementation de salles, de chapelles, de galeries, qui font les grandes renommées…
Ce dont La Tour n’est guère familier, lui à qui son…
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