L’entraîneur du Stade Rennais, Habib Beye, a regretté les deux points perdus par son équipe, qui menait 0-2 face aux Canaris dans le derby.

Repris au bout du temps additionnel par Nantes (2-2) après avoir mené 2-0, Rennes s’est liquéfié en seconde période après un premier acte maîtrisé, samedi, pour la 5e journée de Ligue 1, provoquant «l’incompréhension» de son coach Habib Beye. «Il y a de la déception, de la frustration et un peu d’incompréhension», a admis le technicien après le match.«Une mi-temps pour le Stade Rennais et une mi-temps pour le FC Nantes, et le résultat, au vu du match, est logique», a-t-il également résumé.

«Ce sont deux points de perdus parce que lorsque vous menez 2-0 dans un scénario comme celui-ci, dans un derby, on doit être capable de garder ces deux buts d’avance», a reconnu Beye. «Mais je vous l’ai dit après Lyon (victoire 3-1 après avoir été mené 1-0) et je le redis aujourd’hui: il n’y a pas de résultat par le hasard. On a trop lâché sur cette seconde période et eux ont été chercher leur destin comme nous», a-t-il ajouté.


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Les coups durs Rongier et Seidu

Beye avait même détecté «des signes un petit peu avant-coureurs sur la fin de première période», notamment deux occasions de 2-1 pour Matthis Abline. «J’avais mis en garde le groupe sur cette intensité qui serait supplémentaire et sur les changements aussi qu’ils allaient opérer dans leur animation. Si on avait maintenu le contrôle qu’on avait en première période, on aurait été capable de canaliser ça», a-t-il estimé.

«Malheureusement, on n’est jamais réellement revenu dans cette deuxième période sur la maîtrise qu’on avait affichée en première», a-t-il complété. Son équipe a été aussi «déstabilisée par les deux blessures de Alidu Seidu et Valentin Rongier, qui étaient vraiment deux moteurs sur cette première période», a souligné le Franco-sénégalais.

Sans vouloir évoquer des cas individuels, les entrées de Djaoui Cissé au milieu et Hans Hateboer en défense ont, elles, été particulièrement préjudiciables.

«On sait qu’on aura un groupe de 13-14 joueurs qui va se dégager et à un moment donné, si vous voulez rentrer dans cette équipe et si l’équipe est performante, il faudra être capable, sur ces moments où vous êtes un +impact player+ (un remplaçant), de montrer toutes vos qualités», a-t-il reconnu. «C’était le cas contre Lyon, ça n’a été moins le cas aujourd’hui (mais) ça n’est la vérité que du match d’aujourd’hui», a-t-il relativisé.