Ce dimanche 21 septembre, les élections législatives partielles se déroulent dans la deuxième circonscription de Paris. Un député macroniste, Jean Lassucq, avait dû rendre son siège de député cet été en raison d’irrégularités dans ses comptes de campagne, et son siège est remis en jeu. Dix-sept candidats sont en lice, mais c’est surtout entre l’éphémère Premier ministre de droite, Michel Barnier, et l’ancienne ministre socialiste Frédérique Bredin, que tout se joue.
L’avantage net est pour Michel Barnier. On s’affiche d’ailleurs optimiste chez LR. L’ancien Premier ministre « est connu » et « son profil correspond à la sociologie de la circonscription », analysent ses soutiens. De fait, la deuxième circonscription de Paris est historiquement ancrée à droite. À cela s’ajoute un autre obstacle pour Frédérique Bredin, des délais très courts pour mener campagne – un mois à peine.
Si l’ancienne ministre des Sports se dit elle-même « consciente de la difficulté de l’exercice », ces vents contraires ne l’empêchent pas de croire en sa bonne étoile. D’abord, la gauche part unie pour cette élection. Ensuite, depuis près de 10 ans, ce n’est pas la droite, mais le parti Renaissance qui tient cette circonscription.
La candidate socialiste espère avoir les voix des macronistes
Frédérique Bredin espère justement attirer des électeurs macronistes, qui ne se reconnaissent pas dans la candidature de Michel Barnier. Il faut aussi avoir en tête que, dans cette circonscription, lors des législatives l’an dernier, la candidate de la gauche était arrivée en tête au 1er tour.
Parmi les autres candidats : Thierry Mariani, figure du RN ou encore un candidat zemmouriste, Hilaire Bouyé. Deux autres élections législatives partielles auront lieu en France, dans les deux prochaines semaines, dans le Tarn-et-Garonne et pour les Français de l’étranger.
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