Située à 50 km de Kaboul, Bagram, la plus grande base aérienne d’Afghanistan, a servi aux Américains à mener des opérations après les attentats du 11 septembre 2001.

Le président américain Donald Trump a menacé samedi l’Afghanistan de sanctions, sans préciser lesquelles, si les talibans ne remettaient pas aux États-Unis la base aérienne de Bagram, qu’ils ont quittée lors de leur retrait du pays en 2021. «Si l’Afghanistan ne rend pas la base aérienne de Bagram à ceux qui l’ont construite, les États-Unis d’Amérique, DES CHOSES GRAVES VONT SE PRODUIRE !!!», a écrit le dirigeant âgé de 79 ans sur sa plateforme Truth Social.

Il avait déjà évoqué l’idée il y a quelques jours, lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer au dernier jour de sa visite d’État au Royaume-Uni. «L’une des raisons pour lesquelles nous voulons cette base est, comme vous le savez, qu’elle se trouve à une heure de l’endroit où la Chine fabrique ses armes nucléaires», avait dit le président américain.


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Située à 50 km de Kaboul, Bagram, la plus grande base aérienne d’Afghanistan, a servi aux Américains à mener des opérations pendant les deux décennies qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 et l’invasion du pays par une coalition internationale menée par les États-Unis.

Les troupes américaines et de l’Otan s’en sont retirées en juillet 2021, alors que les talibans prenaient le contrôle de vastes portions de l’Afghanistan, avant de s’emparer finalement du pays tout entier le mois suivant.

Donald Trump a déploré à plusieurs reprises la perte de la base depuis son retour au pouvoir, critiquant son prédécesseur Joe Biden pour sa gestion du retrait américain d’Afghanistan. Le républicain se plaint également de l’influence croissante de la Chine, superpuissance rivale, en Afghanistan.