Ne manquez pas cette série Netflix venue
d’Argentine en trois épisodes dont le scénario est aussi intense
qu’émouvant.

Depuis plusieurs années, Netflix parie sur les
adaptations de romans pour étoffer son catalogue international.
Après avoir porté à l »écran des titres comme Delirio, Les Veuves du jeudi (Las viudas de los jueves) ou la série de romans
d’Harlan Coben, la plateforme poursuit sa stratégie cette fois avec
une série argentine qui se trouve déjà au top du
classement de la plateforme.

Netflix nous entraîne au cœur des Malédictions

Depuis le 12 septembre 2025, Netflix propose Les
Malédictions
(titre original Las
Maldiciones), une mini-série argentine de trois épisodes de 45
minutes environ qui secoue les codes du drame familial et du
thriller politique. Adaptée du roman Las Malas de Claudia
Piñeiro, cette œuvre courte, mais intense offre un récit puissant,
où secrets de famille, enjeux de pouvoir et tensions morales font
plus que jamais écho à la réalité.

La série est donc l’adaptation d’un roman de Claudia
Piñeiro
, publié en 2017. Figure incontournable de la
littérature argentine, l’autrice a été récompensée par de
nombreuses distinctions
, dont le Prix Clarín de la
nouvelle en 2005 et le Prix Pepe Carvalho en 2018. À sa sortie,
l’ouvrage avait suscité la controverse : beaucoup y voyaient une
allusion au président argentin de l’époque, Mauricio Macri
(2015-2019). Pour façonner son gouverneur de fiction, Piñeiro s’est
en réalité inspirée de deux figures politiques majeures, Ricardo
Alfonsín et Eduardo Duhalde.

Un thriller politique

Dans Les Malédictions, le spectateur prend donc la
direction du nord de l’Argentine, dans une province isolée où
Fernando Rovira, gouverneur en quête de réélection, se retrouve
face à un choix explosif : autoriser ou non l’exploitation du
lithium. Derrière ce vote capital se mêlent intérêts économiques,
luttes de pouvoir et secrets familiaux. Pris entre
ses adversaires politiques aux aguets et ses proches animés par
d’anciennes rancunes, Rovira voit son équilibre vaciller.

Dans ce climat déjà électrique, la disparition de sa fille vient
tout bouleverser. L’enlèvement transforme une crise politique en
véritable drame intime. Et derrière cet acte se cachent bien plus
qu’une simple demande de rançon : des dettes morales, des
trahisons
et des choix restés dans l’ombre depuis plus de
dix ans refont surface. Le mot « malédictions » fonctionne ici comme un fil
rouge symbolique : il renvoie ainsi autant aux secrets de famille
transmis de génération en génération qu’aux dettes sociales,
politiques et économiques qui paraissent enfermer l’Argentine dans
un cycle d’erreurs répétées.

L’avis des abonnés Netflix

Depuis sa sortie, la presse est dithyrambique. En Espagne, le
média Que Ver insiste sur la qualité de la mise en
scène
. Le site note une « photographie
hypnotique », grâce à un tournage réalisé à près de 4 000
mètres d’altitude. Elle, de son côté, explique que la
série « s’inscrit comme un des thrillers à ne pas
manquer
en ce début du mois de septembre ».

Et les abonnés Netflix multiplient, eux aussi, les commentaires
les plus positifs les uns que les autres. Sur le site Rotten
Tomatoes, un internaute a écrit : « Les Malédictions tire
sa force de son mélange des genres. Le résultat est donc
une histoire intense et parfaitement maîtrisée ».
« Si vous avez envie d’un thriller politique percutant et concis, où
les vies personnelles sont sacrifiées sur l’autel du pouvoir, Les
Malédictions devrait donc vous combler », a ajouté un
autre.