Keir Starmer avait déclaré que cette mesure contribuerait à un véritable processus de paix. En réponse, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou l’a accusé de récompenser le «terrorisme monstrueux».
L’Occident se met en ordre de marche sur la question palestinienne. Le Royaume-Uni va reconnaître dimanche l’État, malgré de fortes pressions des États-Unis, selon les médias britanniques. Le premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé en juillet que son pays allait reconnaître un État palestinien à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Constatant une dégradation de la situation, le premier ministre britannique doit confirmer sa décision dimanche 21 septembre, indiquent la BBC, l’agence Press Association ou encore le Guardian. Keir Starmer avait déclaré que cette mesure contribuerait à un véritable processus de paix. En réponse, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou l’a accusé de récompenser le «terrorisme monstrueux» et d’apaiser l’idéologie «djihadiste».
Keir Starmer sous pression
Cette reconnaissance intervient alors qu’Israël a lancé une campagne militaire terrestre et aérienne à Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien, pour y anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas.
La pression s’était intensifiée sur le premier ministre britannique, après que le président français Emmanuel Macron a annoncé que son pays allait reconnaître un État palestinien à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, suivi par une dizaine d’autres pays. Les trois quarts environ des 193 États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.