PORTRAIT – Le cofondateur de Mistral AI détonne dans l’écosystème tech en défendant une intelligence artificielle européenne, éthique, transparente et économe.

Il a 33 ans, il est milliardaire et il est une épine dans le pied de la taxe Zucman. Son cas est l’exemple type de ces grandes fortunes aux patrimoines illiquides, incapables de s’acquitter de l’impôt plancher de 2% réclamé par la gauche. Mardi 16 septembre, au 20 Heures de France 2, le grand public a enfin pu associer un nom à ce mystérieux «cofondateur de Mistral AI», figure de proue des entrepreneurs en colère : Arthur Mensch.

Mais avec ce nom sont apparus un visage, un corps et une attitude. À l’écran, nulle trace d’un impitoyable gourou de la tech venu terrasser en direct et en t-shirt la dernière lubie socialiste. C’est plutôt un grand jeune homme au teint clair et aux cheveux bruns légèrement ébouriffés. C’est une chemise blanche, une cravate à carreaux et un costume bleu marine des manches duquel sortent deux longues mains gauchement posées à plat sur la table. C’est un petit sourire en coin, un ton sage, poli, presque timide. Arthur Mensch «ne pourra évidemment pas payer» la…

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Le Figaro

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