Un joyeux foisonnement agite la Maison des métallos. Vendredi matin, dans cet établissement culturel parisien, difficile de s’entendre sous le son des percussions. À l’étage, une poignée des meneuses du collectif Ilu Oba de Min, formé à São Paulo par plus de 400 femmes afro-brésiliennes, donnent cours.

Une trentaine de participantes apprennent avec elles, djembé et chékéré en main, quelques-unes des musiques traditionnelles de candomblé avec lesquelles ce big band ouvre chaque année le carnaval de São Paulo. En bas, au milieu du hall, un ring accueille les cours de…