Pour les deux premiers numéros de son magazine dominical, Anne-Sophie Lapix a reçu deux invités de marque, deux hommes aux profils très différents : Kylian Mbappé et Dominique de Villepin.
Francois ROELANTS/RTL

Après Kylian Mbappé et Dominique de Villepin, la journaliste reçoit une figure du mouvement pour l’aide à mourir.

Changement d’horaire, mais toujours au rendez-vous. Pour le troisième numéro de son nouveau magazine pour M6, Anne-Sophie Lapix convoque, ce dimanche 21 septembre, les spectateurs dix minutes plus tôt à 20h10. De ce fait l’émission, baptisée «20.20» a été renommée «20.10». Après avoir reçu le footballeur star Kylian Mbappé et l’ancien premier ministre Dominique de Villepin, l’ancienne présentatrice du JT de France 2 s’aventure sur le terrain du débat de société.

Son invité, ce dimanche, est le Docteur Bernard Senet, militant de l’aide à mourir depuis 40 ans. Depuis la semaine dernière, le praticien du Vaucluse comparait aux côtés de 11 autres prévenus, pour complicité d’importation de pentobarbital.


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Deuxième semaine de son procès

Le généraliste fait partie des douze adhérents de l’association Ultime Liberté, âgés entre 74 ans et 85 ans, qui sont jugés pour avoir, entre août 2018 et novembre 2020, aidé des dizaines de personnes à acheter sur internet du pentobarbital. Ce barbiturique entraîne une mort rapide et sans douleur. Avec son défilé à la barre de médecins ou intellectuels spécialistes du sujet, d’anonymes ayant aidé leurs proches à en finir, le procès à Paris de ces militants du suicide assisté s’est transformé pour sa première semaine en tribune pour l’aide à mourir. La deuxième semaine du procès, prévu pour s’achever début octobre, sera consacrée à l’interrogatoire des prévenus.

Lors de sa mise en examen en 2021, le Dr Bernard Senet, parlait d’une procédure « abusive pour quelque chose qu’(il) déclare faire régulièrement depuis vingt-cinq ans ». « Quand j’étais en activité, j’aidais environ une personne par an, racontait-il. Désormais, c’est une par mois ou tous les deux mois. » L’approvisionnement ? « Ça a toujours été le système D, expliquait-il. On a eu la Chine, d’autres pays de l’UE… Le problème, c’est qu’il faut qu’on soit sûr de la qualité du produit. Et, le seul moyen fiable, c’est de l’avaler… » Avec « un jus d’orange », recommandait l’association, pour « ne pas quitter la vie sur un goût trop amer ».