Qui transgressera les consignes données aux préfectures et hissera un drapeau palestinien sur sa mairie ?

Pour le moment, Grégory Doucet n’a pas donné d’indications sur ce qu’il fera ou non, même s’il a déjà fait installer sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Lyon une banderole appelant au cessez-le-feu à Gaza.

Pour la députée LFI Anaïs Belouassa-Cherifi, il n’y a pas de raison de tergiverser. « C’est le moment d’avoir le courage politique de le faire », exhorte-t-elle dans un message directement adressé au maire écologiste de Lyon.

Selon la probable future candidate insoumise aux élections municipales à Lyon, et donc adversaire de Grégory Doucet au 1er tour en mars prochain, hisser le drapeau palestinien serait « un symbole » mais avant tout « un acte politique majeur ».

Pour rappel, cet appel à hisser le drapeau palestinien intervient dans le cadre de la reconnaissance par la France de l’Etat palestinien. Mais la justice administrative a rendu plusieurs décisions obligeant des mairies à retirer le drapeau palestinien de leur fronton, au motif que son affichage violerait le principe de neutralité des services publics.

C’est le cas de Malakoff (Hauts-de-Seine), où le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a ordonné le retrait du drapeau palestinien placé sur l’hôtel de ville. Des tribunaux administratifs de Besançon, Melun ou Gennevilliers ont également rendu des ordonnances similaires en juin 2025, saisis par le préfet, pour des drapeaux palestiniens juxtaposés aux drapeaux français, souvent accrochés sans autorisation ou consultation.