Par John Timsit

Publié
le 20 avril 2025 à 16h14,
mis à jour le 20 avril 2025 à 20h42

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La candidature de la maire PS de Paris, qui ne remettra pas son mandat en jeu aux municipales de 2026, serait soutenue par Emmanuel Macron.

Anne Hidalgo bientôt aux Nations unies ? Alors que la maire de Paris a annoncé en novembre ne pas briguer un troisième mandat à la tête de la capitale, elle prépare déjà l’après, se projette hors des frontières hexagonales. À un an des élections municipales de 2026 qui désigneront son successeur, la socialiste est candidate au poste de haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, révèle La Tribune Dimanche . «Ça aurait du sens au regard de l’histoire d’Anne Hidalgo, de ses engagements politiques et de sa stature internationale», confirme son entourage au Figaro.

Dans sa démarche, l’ancienne figure de proue du PS à la présidentielle peut compter sur le soutien d’Emmanuel Macron, assure-t-on. Si la relation entre l’édile et le président de la République a longtemps été glaciale, les deux figures se sont rapprochées depuis l’année dernière à la faveur des Jeux olympiques de Paris. Interrogée sur cet appui inattendu, l’Élysée a simplement indiqué qu’«il s’agit d’une nomination qui appartient au Secrétaire général de l’ONU.» «Nous respecterons son choix pour cette agence des Nations unies à laquelle nous sommes attachés», ajoute la présidence.

Une question de calendrier

Seul bémol pour Anne Hidalgo : la date potentielle de son entrée en fonction. Dans le cas où elle accède effectivement au Haut-commissariat, elle devrait commencer sa mission le 1er janvier 2026, soit quelques semaines avant les municipales – et donc avant la fin programmée de son mandat parisien au printemps.

Le scénario d’un départ anticipé de la socialiste, laissant son premier adjoint Patrick Bloche aux manettes de la première ville de France, est-il sur la table ? Non, rétorque son entourage : «Il n’est pas du tout question qu’elle démissionne». Un de ses proches évoque deux autres options dans La Tribune Dimanche : «Soit un accord de cumul des mandats pour trois mois soit un report du départ». Quelles que soient les hypothèses, cette même source certifie qu’Anne Hidalgo «veut aller au bout de son mandat».