La maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, est la première à avoir répondu à l’appel d’Olivier Faure, secrétaire général du PS, de pavoiser le drapeau palestinien au fronton de la mairie ce lundi, à l’occasion de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Elle a été suivie par la commune de La Chapelle-sur-Erdre, où le drapeau doit être hissé ce lundi matin, en présence du maire et d’élus municipaux. « Dans la continuité de l’engagement chapelain sur le sujet, qui rassemble largement élus et habitants au-delà des différentes sensibilités, et dans la perspective de l’officialisation de l’accord de jumelage avec Jénine, lors du conseil municipal du 29 septembre, la Ville participera à cette dynamique collective », a indiqué la municipalité chapelaine, dans un communiqué.

Saint-Herblain jumelée
avec Bethléem

D’autres communes ont également décidé de ne pas suivre la consigne du ministre de l’Intérieur, qui a demandé aux préfets de s’y opposer. Comme Rezé, Indre, Saint-Jean-de-Boiseau et Saint-Herblain. « Nous souhaitons que la reconnaissance française de l’État de Palestine ouvre des perspectives de paix durable pour les populations israéliennes et palestiniennes », indique la Ville d’Indre.

Du côté de Saint-Herblain, on indique que la ville, jumelée avec Bethléem, « est engagée depuis plusieurs décennies aux côtés des associations d’entraide aux populations palestiniennes […] L’investissement de la Ville pour participer, à son échelle, à une pacification du Moyen-Orient et une reconnaissance de la Palestine, n’est plus à démontrer ». Dans ce communiqué, la municipalité herblinoise précise que, conformément à un engagement exprimé lors du conseil municipal du 16 juin dernier, le drapeau de l’ONU « sera arboré sur le parvis de l’hôtel de ville dès le 23 septembre au matin. Symbole du combat pour la paix et d’une approche multilatérale des conflits internationaux […] ».