TOPS/FLOPS – L’entrée décisive d’Emegha, l’impact de Dicko ou la triste première période : retrouvez ce qui a retenu l’attention de la rédaction après la victoire de Strasbourg chez le Paris FC (2-3).

TOPS

Emegha a plié le match

Entré à l’heure de jeu, Emanuel Emegha était attendu, lui dont l’officialisation de son futur transfert à Chelsea n’a pas du tout plu aux ultras strasbourgeois qui lui ont demandé de «rendre son brassard» via une banderole. Il lui a fallu un quart d’heure pour bien négocier une contre-attaque et offrir le but du break à Guéla Doué (78e, 0-2). Puis il a agi comme le buteur qu’il est, sur un coup franc dévié, tel un renard des surfaces au 2nd poteau (87e, 1-3). Le niveau de jeu du Néerlandais demeure intact, son engagement sur la pelouse aussi.


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Dicko avait réveillé Paris

La tête dans le seau, le PFC s’est relancé dans les dix dernières minutes grâce à Nouha Dicko. L’attaquant malien de 33 ans, qui découvre la L1 cette saison, a repris d’une tête précise un centre d’Ilan Kebbal (81e, 1-2). Il s’est mué en passeur décisif avec beaucoup de réussite, où malgré un bon placement, il a raté sa frappe qui a profité à Alimani Gory (90e+4, 2-3).

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FLOPS

Geubbels pas au niveau

Avec Moses Simon d’un côté et Ilan Kebbal de l’autre, Willem Geubbels pouvait profiter d’ailiers virevoltants et propices à des centres de qualité. L’attaquant de 24 ans a néanmoins manqué de promptitude sur un bon service de Simon, où il n’a fait qu’effleurer le ballon aux six mètres (45e+2). Avant ça, il n’avait pas su se démarquer assez pour reprendre correctement de la tête un autre centre du Nigérian (29e). Remplacé à la mi-temps par Gory, buteur en fin de match.

Une première période soporifique

Si vous n’avez pas vu les 45 premières minutes au stade Jean-Bouin, vous n’avez presque rien manqué. Ni Franciliens, ni Alsaciens n’ont su faire monter la cadence en dépit de conditions de jeu idéales, d’une météo clémente à une pelouse en bon état. Avec un seul tir (pour un but) à la pause, le RCSA s’était contenté du service minimum. Le PFC avait surtout manqué d’efficacité et de tranchant.