REPORTAGE – Près d’un an après le meurtre de Robin Cotta, ce détenu en détention provisoire tué par un codétenu condamné et déjà caractérisé comme potentiellement dangereux, le député de Marseille Hendrik Davi a réalisé une visite inopinée des Baumettes, et en dresse un amer constat.

C’était le 4 octobre dernier, il y a presque un an. Derrière les murs des Baumettes, un jeune détenu, Robin Cotta, perdait la vie, égorgé par son codétenu. Robin Cotta se trouvait dans le quartier des arrivants dans le cadre d’une détention provisoire. Mais, fait totalement anormal en France, il partageait sa cellule avec un codétenu qui lui, avait fait l’objet d’une condamnation, et donc ne devait pas être dans ce bâtiment.

Un récent rapport révélé par Radio France pointe de graves dysfonctionnements derrière ce décès dans le fonctionnement du quartier des arrivants, affirmant notamment que Robin Cotta, se sentant en danger, avait alerté à plusieurs reprises l’administration pénitentiaire. Près d’un an après, jeudi 18 septembre, le député de Marseille ex-LFI Hendrik Davi a convié la presse à une visite inopinée pour faire la lumière sur ces faits, quelques semaines après avoir rencontré la mère de Robin Cotta qui se bat pour connaître la vérité sur la mort de son fils.

À l’entrée du bâtiment…

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Le Figaro

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