Au bout d’un chemin à flanc de colline, on entre dans la propriété d’Antonia Salzano-Acutis. À perte de vue, l’Ombrie, ses oliviers, et en contrebas, Assise (Italie). Là-bas, dans l’église Santa Maria Maggiore, repose Carlo Acutis, le fils de la maîtresse des lieux, mort à 15 ans, en 2006, d’une leucémie.

« Il aimait cet endroit », souffle la maman, tonique quinquagénaire. Dans son salon, un immense portrait du disparu, polo rouge et tignasse brune devenus iconiques, comme en témoignent les goodies à son image vendus par les marchands de souvenirs.