Après treize années de réflexion et de travaux, et une très très longue attente, la gare de la Part-Dieu dévoile enfin son nouveau parvis. L’inauguration de la place haute a eu lieu ce lundi après-midi, quelques mois après l’ouverture de la place basse.
“Cette place est un lieu stratégique. L’une des principales portes d’entrée dans la ville. C’est un espace accueillant et clair. Cette transformation apporte un message symbolique : Lyon est une ville d’accueil, ce n’est pas seulement un projet urbain, mais un projet humain”, a commencé Marion Sessiecq, maire du 3e arrondissement de Lyon.
“On retrouve Part-Dieu enfin sans travaux avec un climat qui change”, a annoncé Bruno Bernard.
Fermée et saturée il y a encore quelques années, la place s’ouvre désormais sur la ville avec plus de 10 000 m² dédiés aux piétons. L’agence AUC, lauréate du Grand Prix de l’urbanisme, a imaginé un « sol facile » : un espace lisible et accessible, pensé pour le confort et la fluidité des déplacements.
Bien évidemment, la nature s’invite au cœur du projet avec trois strates végétales afin “d’apporter fraîcheur et respiration à ce quartier minéral”. En tout, 52 arbres et près de 800 m² de massifs plantés renforcent le lien avec le bois de la Part-Dieu.
Mais la transformation ne s’arrête pas en surface. En sous-sol, la “place basse” concentre les services liés aux déplacements : un accès direct au métro B, une vélostation de 1500 places, un pôle taxis et un parking de plus de 1000 emplacements.

Avec près de 9,4 millions d’euros investis pour la place Béraudier seule, ce chantier illustre les ambitions de la métropole lyonnaise, comme l’a indiqué Gregory Doucet : “cette place montre le futur de la Part-Dieu”. L’usage de méthodes écologiques afin de transporter des éléments satisfera également les écologistes.
D’ici fin 2025, l’aménagement se prolongera sur le boulevard Vivier-Merle, avec de nouvelles plantations et un élargissement des trottoirs, avant la livraison finale prévue en 2026.