Terminé la tentation d’y aller seul ?
« Avec Gabriel Attal, nous avions envisagé que je parte avec les autres partis du bloc central, Horizons, Modem, une partie du PRV. Mais dès que Jean-Michel Aulas a manifesté son envie d’y aller, j’ai tout de suite pensé que c’était une bonne idée. Parce qu’il peut rassembler. Parce que nous sommes en phase sur beaucoup de sujets, sur une vision de la ville. Et parce que sans un homme ou une femme capable de fédérer, nous allions refaire la même erreur de la division. Or, beaucoup veulent tourner la page des écologistes. »
Vous avez mis le temps. Ce n’était pas évident ?
« J’ai rencontré J.M-Aulas. Ils se sont vus avec G.Attal. Des moments tous constructifs. Puis, il y a eu une période de ventre mou. Lui-même réfléchissait au rôle des partis. Il était soucieux de garder l’image de citoyen engagé. Les partis n’ont pas le vent en poupe. Il se méfiait. Mais Renaissance n’a pas vocation à disparaître et souhaitait être…