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le 4 avril 2025 à 08h00,
mis à jour le 4 avril 2025 à 11h35

Le dépistage est d’autant plus important que la précocité du diagnostic est gage d’un bon pronostic.
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Il faut consulter un médecin si des symptômes, même indolores, durent. Les cancers dus au virus HPV sont plus difficiles à dépister que ceux liés aux autres deux causes majeures que sont le tabac et l’alcool.

Après le tabac, les spécialistes des cancers de la sphère ORL voient émerger une nouvelle cause pour ce type de cancer qui touche plus de 15 000 personnes en France par an : les papillomavirus. « Nous observons chaque année une nette augmentation de la part due aux papillomavirus cancérigènes », s’inquiète le Pr Sylvain Morinière, spécialiste ORL au CHU de Tours et ex-président de la Société française d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la face et du cou (SFORL).

Le médecin a coordonné la seconde campagne de sensibilisation « Rouge gorge » qui, du 31 mars au 4 avril, a incité les Français à consulter leur généraliste dès que certains symptômes perdurent plus de trois semaines. « Une voix qui se casse, un bouton sur la langue, une amygdale rouge sans effet des antibiotiques, une gêne à la déglutition ou une grosseur dans le cou doivent alerter, même si c’est indolore », rappelle le spécialiste.

Plus difficiles à dépister

Cette sensibilisation du public est d’autant plus importante que, comme pour…

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Le Figaro

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