Ce lundi 22 septembre, le
plateau de
Quotidien a connu un
moment télévisé comme seul GuiHome sait les provoquer. À 21h10, le
chroniqueur belge a fait une entrée pour le moins théâtrale : robe
de mariée blanche, essoufflé, courant vers
Yann Barthès.
Et plutôt que de calmer le jeu,
il a choisi de frapper fort. “Oh, Yann ! Oh, Yann ! Oh, bonsoir Yann, je suis tellement
content de vous revoir. Touchez-moi la main, j’ai cru que je ne
vous reverrais jamais ! Je sais ce que vous vous dîtes, que
je reviens d’une soirée chemsex avec les potes de
[Bruno] Retailleau et
Slimane. Mais pas du tout, j’ai une autre explication.” Un
démarrage à la fois burlesque et brutal, qui a figé le public avant
de déclencher quelques rires nerveux.
Slimane condamné pour
harcèlement
Si la sortie de GuiHome a fait
réagir, c’est aussi parce que Slimane est au cœur de l’actualité
judiciaire. Le 16 septembre dernier, le tribunal judiciaire de
Saint-Étienne l’a
condamné à 10 000
euros d’amende, dont 3 000 avec sursis, pour
harcèlement sur un technicien lors d’un concert.
Certaines plaintes pour
agression sexuelle ont été classées sans suite, mais cette
condamnation, relayée par Le
Monde et TF1 Info, a marqué une étape dans les affaires
entourant le chanteur. Autant dire que l’allusion de GuiHome a
trouvé un écho particulier auprès du public.
Paul
de Saint Sernin revient sur son clash avec Nicolas Bedos
Ce soir, les deux invités du
jour étaient l’humoriste
Paul de Saint Sernin et son frère, Guillaume. L’humoriste de 34
ans, connu comme le “sniper” de Quelle époque ! sur France 2, a évoqué son échange
tendu avec Nicolas Bedos en mai dernier. Sur le plateau, il avait
lancé à l’écrivain : “L’argent récolté grâce à la vente de ce livre va être
reversé à une association de victimes. Tu ne le sais pas,
je viens de le décider.” Une pique qui avait glacé
l’atmosphère.
Dans Quotidien, il a confié : “Un jour, je raconterai la vraie histoire parce
qu’il y a beaucoup plus que cette simple séquence. (…) J’étais mal
à l’aise, mais je devais dire quelque chose. Sinon, aux yeux des
gens, le sniper se tait face à un condamné pour agression
sexuelle.” Il reconnaît avoir improvisé sous pression :
“En une demi-seconde,
tu dois trouver une sortie. (…) C’était ma manière
de penser aux victimes.” Malgré la gêne, il dit avoir retenu
le positif : “Quand je suis
sorti du plateau, beaucoup de femmes de l’équipe m’ont remercié.
C’était une expérience sociale.”