Rulli 8/10

Face à l’armada amoindrie du PSG, « Gero » l’a joué goal volant. D’abord devant Gonçalo Ramos, effaçant une bévue de Balerdi (14), puis sous le nez de Fabian Ruiz (22) et Kvara (59). Solide devant Vitinha (17, 72) et surtout Hakimi (59), il a aussi été utile à la construction, en allongeant.

Weah 7,5/10

Quel match du dragster new-yorkais ! Mêlée à sa vista, sa décoiffante vitesse lui a permis de récupérer un nombre incalculable de ballons. Intraitable face à Kvaratskhelia, il est à l’origine de presque toutes les grosses occasions marseillaises (4, 25, 27, 43, 47, 52), dont l’unique but de la rencontre (5).

Pavard 7/10

Depuis la charnière, le champion du monde a donné le ton. Rarement cantonné à sa surface, Pavard a chassé les Parisiens, parfois à la limite (son jaune sur Kvara, 18), jusque dans leur camp. Des projections tranchantes (43) et un tacle salvateur pour sauver les siens (59).

Balerdi 6/10

En grande difficulté, au duel avec Gonçalo Ramos, le capitaine marseillais a plusieurs fois frôlé la correctionnelle (12, 14, 24, 46). Plutôt emprunté techniquement, une fois n’est pas coutume. Bien plus serein et précieux après la pause, il signe un tacle magnifique pour finir (83).

Aguerd 8,5/10

Parfaitement remis de son coup à la tête, qui l’a contraint à respecter un protocole commotion, le Marocain a été le grand bonhomme de ce Clasico.  Au moins déterminant sur l’unique but du match (un doute subsiste sur l’identité du buteur), il a rayonné au duel et à la relance.

Emerson 6,5/10

L’Italo-brésilien n’est pas passé par quatre chemins. Soucieux de vite marquer son territoire, il a d’entrée caressé les chevilles de Hakimi (1). Solide dans le duel, souvent face au Marocain (7, 39), l’ancien Lyonnais a encore agréablement surpris, dans la lignée de sa sortie au Bernabeu.

O’Riley 7,5/10

Ses premières apparitions, derrière l’attaquant, avaient instillé le doute. Le Danois les a chassés, placé dans le double pivot aux côtés de Hojbjerg. Sa patte gauche précise a fait oublier son impression de lenteur, le plaçant dans nombre de bons coups sans jamais oublier de défendre. 

Hojbjerg 8,5/10

Parfait dans l’engagement, dans l’envie de remporter chaque duel et d’amener ses partenaires dans son sillage. Incisif à chaque contact. Un match de patron, enfin, qu’il a failli magnifier d’un but de la tête ou d’une passe décisive pour « Auba » (90+3).

Greenwood 7/10

Après avoir été recalé à deux reprises, il a enfin été reçu au Clasico. Avec mention, qui plus est. A l’origine du but grâce à un centre-tir contré, il a fait admirer sa justesse technique et sa combativité pour récupérer des ballons (oui, oui !). Relayé par Vaz (89).

Gouiri 6,5/10

Il a bien cru inscrire son premier but de la saison lorsque sa puissante frappe a ricoché sur la barre de Chevalier (25). Intéressant dans les petits espaces et les remises avant d’être exilé à gauche à l’entrée d’Aubameyang. Il est allé au bout de lui-même avant d’être suppléé par Nadir (78).

Paixao 3,5/10

Sa première titularisation n’était pas un cadeau et il n’a jamais décollé ni réussi à entrer dans son match. Plein de volonté mais trop brouillon malgré une belle reprise (45+3). Remplacé par Aubameyang (61).

De Zerbi 8,5/10
L’adversaire 4/10
L’arbitre 7/10
Le match 9/10