« Le niveau de toutes les équipes présentes ici est juste exceptionnel, lance Vincent Perin, présent à Manille depuis dix jours. Dans cette équipe, il y a un super mélange entre les jeunes et les expérimentés. Je pense notamment à Reggers (NDLR : meilleur scoreur du tournoi). À seulement 22 ans, il fait déjà partie des meilleurs attaquants du monde. Et puis, il y a des joueurs qui explosent. Comme le jeune libéro Gorik Lantsoght. Lui, c’est un phénomène qui n’était même pas repris chez les jeunes en équipe nationale. On a une superbe génération. Et il y a un vrai esprit de groupe qui s’installe dans l’équipe. C’est beau à voir et cela n’a rien à voir par rapport à la saison dernière. Je suis convaincu que la Belgique a sa place pour les JO 2028. »
Deux francophones
Waremme Volley est également à la fête, puisque Pierre Perin et Sam Fafchamps, tous les deux passés plusieurs années par le club hesbignon, font également partie de l’aventure.
« C’est une expérience incroyable pour les deux, raconte Vincent, président de Waremme Volley. Cela reste forcément une fierté car être sélectionné pour un championnat du monde, cela n’est pas donné à tout le monde. » Hasard du tableau, les Red Dragons retrouveront l’Italie, ce mercredi en quarts de finale. « Sur papier, les Italiens partent favoris car c’est balaise à tous les niveaux. Mais si on parvient à jouer avec le couteau entre les dents, tout est possible, assure le papa de Martin et Pierre. Grâce à ses bons résultats, la Belgique est remontée à la 15e place au ranking mondial. Si on passe l’Italie, alors là c’est jackpot pour le reste du tournoi. Cela démontre surtout que la génération en place est énorme. Il y a tout ce qu’il faut pour devenir l’une des meilleures nations du monde. »
Une chose est sûre : Vincent Perin reviendra en Hesbaye avec des étoiles plein les yeux. « Les salles sont énormes ici. Face à la Finlande, il y avait 15.000 places. Et puis, moi, je suis surtout impressionné par le niveau. Ça attaque de partout ! »