DÉCRYPTAGE – Les frais de 100.000 dollars annoncés par le président américain menacent les liens étroits entre les États-Unis et l’Inde en matière de tech.

Un pavé dans le jardin du secteur technologique indien. La décision, annoncée ce week-end par l’Administration Trump, d’instaurer des frais de 100 000 dollars pour l’obtention du visa H-1B – prisé par la Silicon Valley pour attirer ingénieurs et développeurs – menace de mettre fin à une histoire d’amour prolifique entre le pays asiatique et la tech américaine. Depuis la fin des années 1990, l’Inde s’est imposée comme le principal acteur mondial de l’externalisation des services informatiques. Maintenance et support technique, développement d’applications et de logiciels, gestion d’infrastructures ou encore analyses de données : autant de métiers que les géants américains délèguent depuis des décennies à des acteurs indiens devenus des mastodontes, tels Tata Consultancy Services, Wipro, HCLTech, Infosys, Tech Mahindra ou encore Cognizant.

En Bourse lundi, tous affichaient la mine des mauvais jours, avec des chutes de cours comprises entre 2% et 3,5%. Et pour cause : si une partie…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous