Un individu déjà connu de la justice a été mis en examen, dimanche, pour «tentative d’assassinat». Il est suspecté d’avoir participé à l’attaque armée d’un point de deal, le 10 septembre dernier.
Le banal contrôle d’identité a touché dans le mille. Un homme âgé d’une vingtaine d’années, contrôlé le 17 septembre dans le centre-ville de Nantes (Loire-Atlantique), a été placé en garde à vue pour port non autorisé d’arme blanche. Une fois au commissariat, la vérification de son identité a permis de constater que l’individu était recherché par la police nationale. Il s’agissait d’un suspect lié aux coups de feu qui ont fait trois blessés, le 10 septembre dernier, dans le quartier nantais de Pirmil.
Deux individus, dont un homme possiblement armé d’une kalachnikov, étaient activement recherchés depuis l’attaque. Celle-ci s’était déroulée sur un point de deal contesté du sud de l’agglomération, au sud de l’île de Nantes, après plusieurs incidents précédents. Alertés par des riverains, les policiers ont quadrillé le secteur à la recherche des auteurs de l’attaque. Déjà connu de la justice, l’individu arrêté le 17 septembre a pu être identifié grâce aux témoignages de quelques riverains. Il a nié toute implication dans l’affaire.
Le suspect a été mis en examen pour tentative d’assassinat, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte dans l’enquête sur les coups de feu du 10 septembre, a confirmé lundi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy. Comme requis par le parquet, le jeune homme a été placé en détention provisoire, dimanche 21 septembre. Son complice reste recherché par les forces de l’ordre. L’enquête se poursuit au sein de la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la police nantaise.