Ces deux-là étaient manifestement bien décidés à s’emparer des épées, sans viser un autre butin. Ce dimanche soir, deux jeunes malfaiteurs de 25 ans se sont introduits dans la Cité de l’histoire, le musée imaginé par Franck Ferrand et les productions Amaclio, installée sous la Grande Arche de La Défense depuis le début de l’année 2023, pour dérober les armes factices.
C’était un peu avant la fermeture, vers 18h45, alors qu’il ne restait quasiment plus de visiteurs dans cet espace de 6 000 m2 où l’histoire de France est retracée dans des parcours immersifs, avec images de synthèse, projections et saynètes avec nombreux éléments de décor.
Ils forcent l’issue de secours pour pénétrer dans le musée
Dimanche soir donc, un jeune homme et une jeune femme forcent l’issue de secours du musée, qui donne rue de la Demi-Lune, celle qui borde le parvis. Évidemment, une caméra filme cette issue de secours. Pour autant, ce n’est pas au moment de son intrusion que le duo est repéré.
Le parcours immersif retrace l’histoire de France. LP/H.D.
Une fois à l’intérieur, les apprentis voleurs foncent vers la salle dédiée à l’époque Renaissance. Il y a là la reconstitution d’un château de l’époque avec une multitude d’objets de décor. Apparemment, les deux jeunes gens savent ce qu’ils veulent. Ils se dirigent directement vers les épées, selon une source à la Cité de l’histoire et s’affairent à décrocher les armes, factices, pourtant bien arrimées et, en principe, « inaccessibles ». Les voleurs auraient mis quelques minutes pour arriver à leurs fins.
Les malfaiteurs tentent de neutraliser l’agent de sécurité
Dans le même temps, alors qu’il fait sa ronde au moment où la Cité de l’histoire va bientôt fermer, un agent de sécurité remarque la porte de l’issue de secours forcée. Il revient sur ses pas et voit le duo finir son œuvre délictuelle. Alors qu’il s’apprête à les empêcher de fuir, la jeune femme aurait dégainé un pistolet à impulsion électrique, puis l’aurait plaqué sur l’agent de sécurité avant de l’actionner.
Les collègues de l’agent sont intervenus à leur tour et les jeunes gens ont été maîtrisés. Jusqu’à l’arrivée de la police nationale, qui les a placés en garde à vue. Ce lundi, la Cité de l’histoire a déposé plainte pour vol avec effraction. Pas l’agent de sécurité, qui n’était pas certain de faire la démarche.