Donald Trump fait mardi son grand retour à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU où il entend dénoncer les «mondialistes». Le président américain, qui a bouleversé l’ordre géopolitique mondial en quelque huit mois menés tambour battant, devrait se délecter de l’exercice, lui qui savoure ces grands rendez-vous et nourrit l’espoir d’un prix Nobel de la paix. Il entend se montrer combatif, selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Dans son discours, il s’en prendra, selon elle, aux «organisations mondialistes» qui ont «fait péricliter l’ordre mondial», de quoi faire tressaillir le temple du multilatéralisme. Donald Trump vantera aussi son action pacificatrice, lui qui assure avoir mis fin à «sept guerres» depuis son retour à la Maison Blanche en janvier. Les dirigeants mondiaux seront à l’écoute même s’il a bouleversé les alliances des États-Unis, frappé nombre de pays de taxes douanières, quitté des forums internationaux et opéré des coupes budgétaires massives dans l’aide étrangère américaine.

Donald Trump.
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Le président américain aura aussi à New York des entretiens bilatéraux avec ses homologues ukrainien Volodymyr Zelensky et argentin Javier Milei, en plus d’organiser une réunion avec les dirigeants de plusieurs pays musulmans (Qatar, Arabie saoudite, Indonésie, Turquie, Pakistan, Égypte, Émirats arabes unis et Jordanie), a précisé la Maison Blanche.

Il doit aussi s’en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître l’État de Palestine, au lendemain d’un sommet à l’ONU où la France s’est ajoutée à quelque 150 autres pays s’inscrivant déjà dans ce mouvement historique mais à la portée encore avant tout symbolique. Le président américain «pense que c’est une récompense pour le Hamas», a dit sa porte-parole.