Les dernières mesures devaient initialement être présentées mercredi. Cependant, elles ont été reportées après que le président américain Donald Trump a déclaré qu’il imposerait des « sanctions majeures » à la Russie si l’UE cessait « immédiatement » d’acheter du pétrole russe.
Les dirigeants de l’UE sont désireux d’accroître la pression économique sur Moscou conjointement avec Washington, alors que le soutien américain à Kiev vacille depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche en janvier.
La Hongrie et la Slovaquie, les États les plus pro-russes du bloc, restent fortement dépendants des combustibles fossiles russes, malgré la chute spectaculaire des achats nets d’énergie russe par l’UE depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022. L’UE s’est engagée à éliminer complètement l’énergie russe d’ici 2028.
Donald Trump a également fait pression sur les dirigeants de l’UE pour qu’ils imposent des taxes générales pouvant atteindre 100 % sur les marchandises en provenance d’Inde et de Chine, qui ont fortement augmenté leurs achats d’énergie russe depuis l’invasion à grande échelle de 2022. Cette mesure est largement considérée comme irréalisable par les États membres du bloc et la Commission, qui cherche à conclure un accord de libre-échange avec New Delhi d’ici la fin de l’année.