Par
Julien Damboise
Publié le
23 sept. 2025 à 10h43
La situation sanitaire tendue pourrait avoir raison de la journée d’action des éleveurs, céréaliers et autres maraîchers du Rhône qui devaient protester ce vendredi 26 septembre à Lyon. La FNSEA, syndicat agricole majoritaire, ainsi que les Jeunes Agriculteurs (JA), poussent pour cette mobilisation nationale. Mais l’annonce d’un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) remet tout en cause.
Pas de blocage à Lyon
La Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles du Rhône (FDSEA 69) annonce à actu Lyon que la décision de mener des blocages ce vendredi dans la métropole de Lyon a été annulée.
Des professionnels de l’alimentation qui veulent alerter, une nouvelle fois, sur les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien comme la concurrence internationale jugée déloyale ou les normes toujours plus complexes.
Selon nos informations, une action est donc quand même prévue pour cette journée. Des producteurs de fruits dans le Rhône comptent réaliser une opération d’étiquetage dans les supermarchés. Les professionnels devraient ainsi contrôler d’où les produits sont originaires, et alerter sur les étiquettes trompeuses, notamment avec de fausses mentions « origine France ». On ne sait pas encore quelle enseigne sera ciblée.
Des éleveurs « trop occupés à vacciner »
Pour rappel, un foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été détecté dans un troupeau de vaches laitières du Rhône, sur la commune de Saint-Laurent-de-Chamousset. Une première pour le département jusque-là indemne.
Un arrêté préfectoral de déclaration d’infection a été signé. Il permet la prise de mesures de limitation de mouvements afin de contenir et limiter la propagation de la maladie. Cet arrêté prévoit également l’abattage de l’unité de bovins dans laquelle la présence de la DNC a été confirmée en application du plan ORSEC épizooties majeures.
Les éleveurs sont trop occupés à vacciner leurs bêtes avec le cas de Dermatose qui a récemment touché un élevage dans le Rhône.
FDSEA 69
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Cela porte à 79 le nombre de foyers détectés dans 47 élevages depuis la première apparition fin juin en France de cette maladie virale non transmissible aux humains, qui conduit à des pertes de production laitière importantes et entraîne parfois la mort d’une partie du cheptel infecté.
Les éleveurs touchés, qui ont déjà reçu une avance de l’État pour indemniser les pertes d’animaux, espèrent aussi des aides pour les pertes indirectes et pour reconstituer leurs troupeaux.
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