Publié17. septembre 2025, 08:08
Beach volleyball: Panique chez les pros: un homme abattu à côté du terrain
Au Brésil, à la veille du début d’un tournoi, un homme a été tué près de l’aire de jeu. Des champions olympiques ont parlé de cette expérience traumatisante.
Christian Sørum et Anders Mol ont demandé aux organisateurs de renforcer la sécurité du tournoi.
IMAGO/CTK Photo
Les champions olympiques norvégiens Christian Sørum et Anders Mol ont vécu une expérience glaçante au Brésil. Mardi, quelques heures seulement après leur pratique, un homme a été abattu près du terrain où ils s’entraînaient à João Pessoa, dans le nord-est du pays, où un tournoi «Elite 16» avec la participation de trois paires suisses est programmé dès ce mercredi.
«Un homme a été tué juste à côté du terrain, a détaillé Sørum au média norvégien «VG». Nous avions terminé notre session deux heures avant. C’est complètement fou». Son partenaire a ajouté: «Quand d’autres joueurs sont arrivés, la police était déjà sur place. La victime gisait dans une mare de sang. C’était irréel.»
Sécurité renforcée
Habitués aux déplacements au Brésil, les deux champions, sacrés en 2021 à Tokyo et médaillés de bronze en 2024 à Paris, n’avaient jamais été confrontés à une telle violence. Ils ont expliqué avoir pris des mesures pour assurer leur sécurité. «On réalise qu’on évolue dans un pays dangereux, a précisé Mol. Nous allons à Rio la semaine prochaine et nous devrons être encore plus prudents. Désormais, nous sortons uniquement en groupe et jamais le soir.»
Les deux joueurs ont rappelé que plusieurs entraîneurs et sportifs étrangers ont déjà été victimes de vols à main armée dans la région. «Le mot d’ordre est clair: si une bande surgit, il faut courir», a conseillé Sørum.
«On garde téléphones et caméras à l’abri»
S’ils décrivaient João Pessoa comme une ville plutôt paisible, cet épisode a changé leur perception. «On garde téléphones et caméras à l’abri, on reste ensemble. L’ambiance est bonne ici, ce qui rend l’incident encore plus choquant.»
Sørum et Mol ont alerté les organisateurs et demandé un renforcement de la sécurité autour des infrastructures sportives. «Nous devons prendre soin les uns des autres», a conclu le duo, bien décidé à poursuivre sa saison, malgré le climat de peur.

