Ils seront 9 000 cette année, sans doute un peu plus, à pousser les portes de l’Université permanente de Nantes, dans les locaux des ateliers des chantiers de Nantes, sur l’île de Nantes ou dans l’une des antennes de la région.
Ces étudiants – « une majorité de personnes à la retraite », souligne la directrice de l’université, Stéphanie Arnaud – viennent pour le plaisir chimiquement pur d’apprendre et de comprendre ce monde parfois complexe. Pas de diplôme de fin d’année, « pas non plus de contrôle d’assiduité », sourit Cécile Estrade, qui s’occupe notamment de la communication de l’université permanente, juste cette soif de connaissance à étancher, des clés de compréhension à trouver, des repères à se donner.
« Ouvert à tous »
Au programme, fidèle à l’esprit du fondateur de cette université, Georges Fargeas, des cours et des conférences, « ouverts à tous, sans distinction d’âge », répète la présidente, Emmanuelle Bousquet. Pas moins de deux cents conférences sont programmées en cette rentrée ! À Nantes, et ailleurs dans la région. Mais aussi des cours, en petits groupes d’une trentaine de personnes.
Rien à voir avec un apprentissage vertical et descendant. « Ça ressemble plutôt à des discussions, entre nous et l’intervenant », renseigne Jean-Luc Orsonneau, médecin à la retraite et habitué des bancs de l’université permanente depuis déjà « une dizaine d’années ».
Ces cours peuvent également prendre la forme d’une interview, « menée par un journaliste, avec un auteur, un chercheur, un scientifique », indique Cécile Estrade, avant que les étudiants ne posent librement leurs questions. Et puisque l’université permanente de Nantes fête son cinquantième anniversaire, on retrouvera, sur son site ou sa chaîne YouTube, certaines conférences captées au cours de ce demi-siècle, et rediffusées dans leur intégralité.
Les inscriptions sont ouvertes depuis le 4 septembre. Elles se poursuivent. L’adhésion est de 58 €, plein tarif, et elle permet d’assister à toutes les conférences. Les cours sont payants.