Par

Lisa Rodrigues

Publié le

23 sept. 2025 à 15h40

La Ville de Grenoble l’avait annoncé par communiqué dès vendredi 19 septembre : le drapeau palestinien sera hissé sur le fronton de l’Hôtel de Ville pour la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France.

@actufrgrenoble

À Grenoble, le drapeau palestinien a été hissé sur le fronton de l’Hôtel de Ville mardi 23 septembre au matin, quelques heures après la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par Emmanuel Macron 👀 #actu #pourtoii #palestine #politics

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Celle-ci est survenue à 21 heures, heure de Paris, lundi 22 septembre, après l’allocution d’Emmanuel Macron au siège des Nations Unies à New York. En conséquence, la mairie grenobloise a hissé le drapeau palestinien dès mardi 23 septembre au matin.

Environ 90 maires ont hissé le drapeau palestinien

Une décision assumée par le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, dans la lignée de près de 90 autres édiles en France, qui ont en majorité hissé le drapeau palestinien sur leurs mairies dès le lundi 22 septembre.

Et ce, malgré les consignes données par le ministère de l’Intérieur aux préfets, leur demandant de s’opposer – si besoin devant la justice administrative – aux maires hissant le pavillon palestinien.

La préfecture saisie la justice administrative

Des consignes qu’a suivies la préfète de l’Isère, qui indique à actu Grenoble que « ce pavoisement est contraire au principe de neutralité du service public, conformément à la jurisprudence constante du conseil d’Etat ».

Il constitue par ailleurs une prise de parti dans un conflit international, alors que la conduite de la politique internationale de la France relève de la compétence exclusive de l’Etat et qu’il importe, au niveau local, de prévenir les risques d’importation sur le territoire national du conflit en cours.

Préfecture de l’Isère

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En conséquence, et « après en avoir informé la municipalité », la préfecture a « déféré » la décision de la Ville de Grenoble « à la juridiction administrative » mardi.

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