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Pourquoi la bière attire-t-elle les moustiques ?

Les chercheurs avancent plusieurs explications. L’alcool modifie l’odeur corporelle et la transpiration, rendant les individus plus attractifs. Le microbiote cutané (ces bactéries présentes à la surface de la peau) joue également un rôle clé dans l’émission d’odeurs perçues par les moustiques. Enfin, le fait de partager un espace clos, comme une tente, augmente aussi le risque de piqûres, probablement en raison de la concentration d’odeurs et de phéromones.

Un facteur de risque lors des événements festifs

Les comportements festifs aggravent la vulnérabilité face aux moustiques : consommation d’alcool, vie en groupe et oubli des protections de base comme la crème solaire. Ces situations créent un environnement idéal pour les piqûres, ce qui peut transformer un simple festival en terrain propice à la transmission de maladies.

Hygiène et prévention : des gestes essentiels

L’étude rappelle que l’hygiène personnelle joue un rôle majeur. Se doucher régulièrement, éviter les produits parfumés et appliquer une crème solaire ou un répulsif permettent de réduire significativement l’attraction des moustiques. Ces gestes simples, combinés à une consommation modérée d’alcool, sont des moyens efficaces de protection.

Un enjeu de santé publique

Au-delà de la curiosité scientifique, cette découverte a des implications sérieuses. Comprendre comment nos habitudes de vie influencent l’attractivité pour les moustiques peut aider à réduire l’exposition aux maladies qu’ils transmettent. Dans un contexte de réchauffement climatique, où les moustiques étendent leur présence, limiter les comportements à risque devient crucial.

Ce qu’il faut retenir

Boire de la bière ne fait pas seulement lever l’ambiance : cela peut aussi transformer les consommateurs en cibles privilégiées pour les moustiques. Entre microbiote cutané, hygiène et habitudes festives, plusieurs facteurs interagissent. La vigilance et la prévention restent les meilleures armes pour limiter les piqûres et protéger la santé publique.

Référence :

● https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2025.08.21.671470v1