Drôle de fin pour l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, mort mardi 23 septembre dans un hôpital de Beyrouth, selon une information du Point, confirmée par l’AFP. Il y avait fui la justice après une condamnation à cinq ans de prison dans un dossier de corruption politique, liée aux grands contrats d’armement des années Balladur, l’affaire Karachi. Il aurait dû figurer jeudi sur le banc des prévenus, aux côtés de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Claude Guéant et autres, pour écouter le délibéré du tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007.

Drôle de personnage que ce Takieddine, qui ne saura jamais s’il aurait été condamné ou relaxé pour son rôle d’homme de l’ombre auprès de l’ex-Président et de son clan. L’homme a varié dans ses affirmations depuis le début de l’affaire, après que des hiérarques libyens ont commencé en 2011 à évoquer le sujet, puis que Mediapart a publié en 2012 un