« Notre objectif est de battre la gauche, en particulier l’extrême gauche », a affirmé la ministre de l’Agriculture Annie Genevard à l’issue d’une réunion de la commission nationale d’investiture (CNI) qu’elle préside et qui avait déjà désigné Rachida Dati comme candidate à Paris il y a un mois.
La CNI a apporté formellement son soutien à Jean-Michel Aulas, qui bénéficie du soutien du socle commun, tout en désignant Pierre Olivier comme chef de file de LR à Lyon.
« Les chefs de file ont pour rôle de peser sur la composition de la liste menée par un candidat qui n’est pas de notre parti », a souligné un dirigeant des Républicains.
A Marseille, une autre ville que la droite espère ravir à la gauche, LR a investi la DVD Martine Vassal.
A Pau, la ville de l’ex-Premier ministre François Bayrou, LR a lancé dans la course Eric Saubatte.
La CNI a investit sans surprise à Nantes Foulques Chombart de Lauwe, désigné lors d’une primaire.
Une seule investiture n’a pas été votée à l’unanimité, celle de Brice Droineau à Tours, qui a été rejetée par deux membres de la CNI, dont Laurent Wauquiez le patron des députés LR qui a estimé que la fédération d’Indre-et-Loire « n’avait pas été écoutée », a-t-il confié.
A Saint-Etienne, où le maire sortant Gaël Perdriau avait été exclu du parti à la suite de ses démêlés avec la justice, Les Républicains ont opté pour Dino Cinieri.
Dans le fief de la droite qu’est Neuilly-sur-Seine, ils ont investi Geoffroy Didier, un proche de Laurent Wauquiez.