Le salon parisien signe une meilleure édition que l’an dernier grâce à un meilleur calendrier, à la qualité des œuvres et à l’ambiance. 

En ce lundi 22 septembre, l’ambiance est joyeuse et légère dans les allées de FAB Paris, scénographiées tout en délicatesse par Constance Guisset. C’est cette légèreté qui enthousiasme de nombreux marchands, dont Daisy Maison, qui en est un peu surprise, car elle gardait un assez mauvais souvenir de sa dernière Biennale des antiquaires en 2018. Avec Marc, son mari, ils ont créé un stand qui condense l’ambition même du salon : interpeller avec des œuvres de qualité et faire dialoguer les époques, ce qui a certainement été l’un des arguments pour que cet aménagement soit récompensé par le prix CPGA-FAB Paris. Comme tombée du ciel, une « coquine de plage » bleu ciel occupe une grande partie de l’espace, du haut de ses 2,40 m. À ce jour, elle a titillé l’intérêt de deux collectionneurs français et d’un musée d’un autre continent, sans que la vente soit encore conclue. On se demande quelle sera la destination de cette architecture utopique Space Age, très en vogue dans les années 1970, qui pouvait être boutique de glacier, caisse d’entrée, cabine d’hôtesses, abri de jardin autour des piscines municipales ou cabine familiale de bord de mer. La production de ces pièces d’architecture reste confidentielle et très peu d’exemplaires ont traversé le temps. Les murs du stand sont quant à eux tapissés d’un papier peint du XVIIIe siècle, inconnu à ce jour, découvert dans la pièce d’un manoir d’où il n’avait jamais été déplacé. Il impressionne, mais n’a pas encore trouvé preneur.

Des ventes dès le vernissage

Beaucoup de transactions sont déjà enregistrées, « dont certaines des œuvres les plus importantes dès le vernissage [qui a réuni près de…