Propriétaire de trois titres sur le DP World Tour, le Belgian Bomber laisse une trace immense sur le golf belge. « Il a ouvert la porte du golf à la Belgique », résume l’un de ses coachs historiques, Michel Vanmeerbeek. « Avant lui, nous avions Philippe Toussaint dans les années ’70. Il laissera un grand vide sur le circuit européen. »

Une page se tourne pour le golf belge et le Belgian Bomber : Nicolas Colsaerts va prendre sa retraite

À 42 ans, ce pur talent était usé tant physiquement que mentalement. En mai, il nous confiait déjà lors du Soudal Open d’Anvers qu’il raccrocherait après avoir atteint les 500 tournois. « Il n’avait plus le feu sacré, reprend notre consultant. J’aurais aimé qu’il dispute cette dernière année à fond. J’aurais aimé une sortie flamboyante. Là, je suis un peu triste. Il était prêt à stopper tout il y a un an, mais son résultat en Écosse l’a obligé à prolonger sa carrière de 12 mois. Il n’a pas encore 50 ans. Il n’est pas blessé. Je vois cet arrêt comme une sorte d’abandon. Je ne suis pas surpris. Nous savions qu’il vivait ses derniers mois. Nous ignorions juste la date de fin. »

Michel Vanmeerbeek au côté de Nicolas Colsaerts.Michel Vanmeerbeek au côté de Nicolas Colsaerts. ©Belga

Nicolas Colsaerts a coché les deux rêves de sa vie : participer à la Ryder Cup et aux Jeux olympiques. Il s’est ensuite mis en tête d’atteindre le cap des 500. « C’est plus un cap symbolique. Il n’est pas le premier à le franchir. Ce chiffre signifie une certaine longévité. Il a du vécu sur le circuit. On se souviendra de ses trois titres. Depuis 2001, il n’a pas obtenu sa carte chaque année, mais il a marqué l’histoire de notre sport. »

Il a promis qu’il stopperait en Écosse même s’il venait à l’emporter. Là, il effectuerait une sortie flamboyante pour ponctuer une année marquée par 22 tournois disputés avec seulement 12 cuts franchis.