« Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». La phrase fétiche de Jacques Chirac résonne à tous les étages du siège parisien de France Télévisions (XVe arrondissement). Il y a un an, le groupe public faisait une rentrée en fanfare, après le succès de sa couverture des Jeux olympiques et une pluie de records d’audience à la clé. Douze mois plus tard, ce moment de grâce semble bien lointain. Les audiences de la rentrée ne sont pas au beau fixe. Ce mardi matin, la publication attendue du rapport de la Cour des comptes est venue doucher les derniers enthousiastes.
En 166 pages, le document alerte sur les finances des chaînes publiques. Il liste une série de réformes urgentes à mener pour réaliser des économies, comme la limitation des frais de taxi pour ceux qui interviennent – salariés et invités – dans toutes les émissions matinales ou les tranches de nuit (3,8 millions d’euros en tout en 2024) ou la renégociation rapide de « l’accord collectif » de l’entreprise pour améliorer la polyvalence des salariés.