ENTRETIEN – Avec Une bataille après l’autre, le cinéaste américain donne l’un de ses meilleurs rôles à la star hollywoodienne dans une comédie politique tournée pied au plancher.

Paul Thomas Anderson est devenu invisible. Le réalisateur américain (Boogie Nights, Magnolia, Punch-Drunk Love, There Will Be Blood, Licorice Pizza) ne se rend plus dans les festivals internationaux. Il ne vient plus à Paris promouvoir ses films. Quand il donne un entretien par Zoom, comme au Figaro, il exige de couper la caméra. Sa disparition médiatique est cependant moins extrême que celle de Thomas Pynchon, écrivain qu’il adapte pour la seconde fois, après Inherent Vice. Une bataille après l’autre  ne garde de Vineland que le trio au centre du récit : un ancien terroriste d’extrême gauche, sa compagne et leur fille de 16 ans. Le résultat est une comédie qui mêle action et politique avec une virtuosité sans égale.

LE FIGARO. – Le roman se situe dans les années 1960 et 1980, après une ellipse de seize ans. Vous avez déplacé l’intrigue dans ce qui ressemble aux années 1980 et 2000 sans qu’on sache précisément à quelle période elle se déroule…

PAUL THOMAS ANDERSON. – En fait, je n’ai…

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Le Figaro

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