Theo Wargo / FilmMagic
Dua Lipa, ici au mois de mai 2025, à New York.
MUSIQUE – Dua Lipa a-t-elle viré l’un de ses agents pour s’être opposé à la venue du groupe de rap Kneecap à Glastonbury ? Plusieurs jours après la parution d’un article controversé du Daily Mail, la superstar a pris la parole sur Instagram, ce mardi 23 septembre, pour dénoncer ce qu’elle affirme être de fausses informations.
« Je ne cautionne pas les actions de David Levy ou d’autres dirigeants du monde de la musique contre un artiste qui exprime sa vérité », écrit l’interprète de Levitating dans une story sur le réseau social. Avant de préciser : « Je ne peux pas non plus ignorer la manière dont cette affaire a été traitée dans la presse. »
Le 20 septembre dernier, le tabloïd a affirmé qu’elle s’était séparée de cet homme juif pour la simple et bonne raison qu’il avait lancé une pétition appelant à faire disparaître de la programmation du plus grand festival de musique britannique les Irlandais de Kneecap, trio dont les prises de position contre Israël ont fait couler beaucoup d’encre.
Une info « complètement fausse », selon Dua Lipa
L’information, reprise un peu partout dans la presse (y compris en France), n’est pas seulement « complètement fausse », déplore Dua Lipa. « Le langage utilisé par le Daily Mail était délibérément provocateur, conçu uniquement pour attirer les clics, dans le but évident d’attiser les divisions en ligne », dénonce l’artiste.
Instagram @dualipa
Dua Lipa sur Instagram, ce mardi 23 septembre.
Dans son article, la journaliste s’appuyait entre autres sur la citation d’une source restée anonyme, selon laquelle la chanteuse considérait le fameux David Levy comme « un partisan de la guerre menée par Israël à Gaza et du traitement terrible infligé aux Palestiniens ».
Des dires démentis par l’agence artistique qui emploie ce dernier. Au Daily Mail, un porte-parole de la société William Morris Endeavor rappelle qu’il a joué un rôle important dans la carrière de Dua Lipa à ses débuts. Une fonction pour laquelle il reste crédité, mais qu’il a quittée en 2019 à son départ de Londres pour devenir un simple conseiller, avant de « se retirer complètement du projet » en début d’année.
« C’est toujours Free Palestine »
« C’est toujours Free Palestine de mon côté, mais exploiter une tragédie mondiale pour vendre des journaux est quelque chose que je trouve profondément troublant », a pour sa part conclu la chanteuse sur Instagram.
Celle qui a récemment appelé à bloquer les ventes d’armes à Israël – qu’elle accusait déjà de commettre un génocide à Gaza en 2024 – n’en est pas à la première polémique de ce genre. En 2021, une publicité dans le New York Times l’accusait d’être aux côtés des sœurs Hadid de « méga influenceuses » déversant une « bile antisémite pour diaboliser le peuple juif ».
« Je crois que tout le monde – juifs, musulmans et chrétiens – a le droit de vivre en paix en tant que citoyens égaux de l’État de son choix », s’était défendue cette dernière à l’époque, pointant du doigt les fausses déclarations de l’annonceur, le World Values Network, organisation juive du rabbin orthodoxe ultra-médiatique Shmuley Boteach.