Par

Anthony Soudani

Publié le

24 sept. 2025 à 12h50

Alors que les Zones à faibles émissions pourraient bientôt être suspendues en France, la Fédération française des Motards en colère appelle à une mobilisation nationale contre cette mesure qui vise à interdire l’accès des Métropoles aux véhicules les plus polluants.

À Lyon, la ZFE est toujours en place. Les Crit’Air 3 ou plus n’ont pas le droit de circuler dans son périmètre. Pour la FFMC, « cette mesure est antisociale car elle fait porter la responsabilité de la pollution sur les plus défavorisés. »

Une mobilisation place des Terreaux

Un grand rassemblement est annoncé place des Terreaux, samedi 27 septembre 2025. 

Les motards en colère donnent rendez-vous à 14h en centre-ville, à côté de l’Hôtel de Ville. C’est aussi l’occasion de dénoncer la Zone à trafic limité, mise en place depuis le début de l’été. « La ZFE, la ZTL… ce sont des mesures qu’on considère liberticides », affirme la FFMC. 

Il n’y aura pas de blocage ou d’opération escargot. « A priori, la circulation ne sera pas perturbée par l’événement. Cette fois-ci, nous allons aux Terreaux, qui est dans la ZTL et cela change de la place Bellecour », glissent les organisateurs à actu Lyon.

« Il y aura une certaine mobilisation puisque pas mal de gens s’opposent à cette mesure. Plusieurs collectifs soutiennent l’opération, comme la Ligue de défense des conducteurs, ainsi que des associations de commerçants, à l’image des Défenseurs de Lyon. »

La manifestation devrait être statique.

Votre région, votre actu !

Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous.

S’incrire
La ZFE à Lyon en sursis

Pour rappel, l’Assemblée nationale a voté en juin avec une courte majorité pour la suppression des ZFE, y compris dans la métropole de Lyon, provoquant la colère des élus écologistes.

Malgré une division du camp gouvernemental, le texte a été adopté par 275 voix contre 252. Il reste encore une étape qui pourrait permettre de sauver cette mesure impopulaire : une commission mixte paritaire entre députés et sénateurs et une possible censure du Conseil constitutionnel.

Personnalisez votre actualité en ajoutant vos villes et médias en favori avec Mon Actu.