Publié le
24 sept. 2025 à 18h35
C’est au lendemain de la reconnaissance officielle par la France de l’État de Palestine que la Ville de Grenoble a, comme promis, hissé le drapeau palestinien sur le fronton de l’Hôtel de Ville, mardi 23 septembre.
Un acte qui ne fait pas l’unanimité et pour lequel la préfecture de l’Isère a saisi la justice administrative, au nom du principe de neutralité des administrations publiques.
Le drapeau arraché, de retour une heure plus tard
Du côté de l’opinion publique aussi, les avis sont partagés. La position de la Ville de Grenoble – et d’autres mairies en France – a même été frontalement attaquée dès mardi après-midi, quand un homme a arraché le drapeau palestinien de l’entrée de l’Hôtel de Ville, vraisemblablement à l’aide d’un bâton.
Une action tout de suite condamnée par Éric Piolle, le maire écologiste de la capitale des Alpes, qui a indiqué une heure plus tard que le drapeau palestinien a pu à nouveau être hissé.
La Ville dépose plainte
Selon la DIPN, c’est un homme âgé de 33 ans qui est à l’origine de cet arrachage. Il a été interpellé directement sur les lieux par la police municipale, après avoir menacé un agent d’accueil de la mairie. Il a ensuite été conduit à l’hôtel de police.
La Ville de Grenoble a annoncé dans la foulée son intention de déposer plainte.
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