© FDSEA IDF - Les feux de la colère avaient été allumés en Île-de-France lors de la précédente mobilisation.

© FDSEA IDF – Les feux de la colère avaient été allumés en Île-de-France lors de la précédente mobilisation.

La révolte paysanne n’est pas terminée. La mobilisation des agriculteurs d’Île-de-France reprend à Versailles ce vendredi 26 septembre. Elle est par la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs Île-de-France dans le cadre de la grande journée d’action nationale initiée par la FNSEA.

Les professionnels souhaitent alerter les pouvoirs publics sur leurs difficultés économiques, en soulignant une trésorerie fragilisée et l’impossibilité, pour nombre d’entre eux, de vivre décemment de leur exploitation. Plusieurs convois de tracteurs convergeront vers la cité royale. 

La FDSEA et les JA Île-de-France mobilisés à Versailles le 26 septembre

Ce mouvement marque le refus de la FDSEA et des JA Île-de-France de rester silencieux face à la montée de la concurrence internationale et aux enjeux de l’accord UE-Mercosur, jugé incompatible avec les normes françaises et européennes. Les syndicats rappellent que la colère demeure forte, avec pour mot d’ordre : « N’importons pas l’agriculture dont nous ne voulons pas ! ».

À travers des actions symboliques, les agriculteurs espèrent interpeller les décideurs politiques, défendre la souveraineté alimentaire nationale et exiger une réorientation des politiques publiques afin de préserver les filières locales. « Plus que jamais, nous restons mobilisés et combatifs pour sauver l’agriculture française« . 

Les actions prévues visent à sensibiliser sur la réalité des exploitations et sur la nécessité de garantir à tous les produits importés le respect des mêmes normes que celles appliquées en France. « Il est inconcevable que l’Union Européenne autorise l’importation de produits issus de pratiques totalement interdites en France et en Europe depuis des années, voire des décennies : usage de molécules phytosanitaires bannies, déforestation illégale, maltraitance animale, opacité totale sur la traçabilité, violations flagrantes des engagements climatiques… Et la liste est encore outrageusement longue », dénonçaient la FNSEA et les JA début septembre dans un communiqué, avertissant que « faire la sourde oreille » risquerait de raviver la colère.