Les impôts des français payent-ils
Bertrand Chameroy
, Patrick Cohen et Taratata ? C »est
ce qu’a avancé, sous le ton de l’humour, Bertrand Chameroy dans sa
chronique de C à vous. « On ne vous promet pas le grand
soir, mais beaucoup de vin, peu de rigueur, dans le bistrot du
coeur », a-t-il chantonné, grimé en
Pascal Praud
. Il répondait bien sûr aux attaques du journaliste
de CNews dans son édito du matin même su la chaîne. « France
Télévisions est un scandale français qui coûte cher aux
contribuables », lâchait notamment ce dernier.

La veille, le 23 septembre, un nouveau rapport de la Cour des
comptes, dévoilé par
Le Figaro
a également fait scandale. Il pointe un
déficit net cumulé de 81
millions d’euros entre 2017 et 2024 par France
Télévisions
, malgré un chiffre d’affaires de 3,3
milliards en 2024.
Le déficit d’exploitation prévu pour
2025 s’élève à près de 50 millions d’euros, montrant une
trajectoire alarmante.

Anne-Élisabeth Lemoine : « On est très… » 

La Cour considère la situation comme « non soutenable sans réformes structurelles
majeures »
, et prévient que si les capitaux propres restent
inférieurs à la moitié du capital social d’ici fin 2026,
France Télévisions
pourrait être dissoute
. Une nouvelle alarmante, qui n’a
pas désarmé Babeth. Au contraire.

En clôture d’émission, après la chronique de son humoriste,

Anne-Élisabeth Lemoine
a aussi pris la parole. « Merci
d’avoir été fidèles à C à vous, à l’émission, au service public. On
en est très fiers ! » a-t-elle déclaré, on ne peut plus
claire.

Patrick Cohen et Rachida Dati : leur
clash dans C à vous

Depuis quelques temps, France Télévisions est plus que jamais
sous le feu des menaces. Et celui des critiques. Celles-ci avaient
commencé par une séquence choc en juin dernier.
Invitée dans C à vous,
Rachida Dati
avait refusé de répondre aux questions de
Patrick Cohen
concernant une enquête sur des honoraires perçus
non déclarés de GDF Suez.

Elle avait riposté en direct, menaçant ouvertement le
journaliste : « Vous pourriez aussi tomber sous le coup
du délit de harcèlement
… Je peux saisir le tribunal ».
Le ton était monté. La ministre de la culture avait fini par
brandir l’article 40, menaçant de porter plainte pour
harcèlement moral.