En Seine-Maritime, Oissel et Saint-Etienne-du-Rouvray font partie de ces communes qui ont célébré la reconnaissance par la France de l’État de Palestine en accrochant à leur façade un drapeau palestinien. Le maire stéphanais, Joachim Moyse, qui n’a pas été en mesure de répondre favorablement à nos sollicitions, a assumé son choix sur les réseaux sociaux : « Notre ville est profondément engagée en faveur de la paix » et « ce geste en est le témoignage » a-t-il indiqué.

Le tribunal administratif saisi

La préfecture de la Seine-Maritime s’est de son côté conformé à la demande du ministre de l’Intérieur sortant, Bruno Retailleau, qui avait demandé il y a quelques jours aux préfets de s’opposer à ces pavoisements. Elle a déféré au tribunal administratif de Rouen « le maintien des décisions des communes de Saint-Étienne-du-Rouvray et d’Oissel de hisser à leur fronton le drapeau palestinien, malgré la mise en demeure qui leur a été notifiée préalablement de procéder à son retrait ».

Un drapeau toujours accroché

Le préfet rappelle également « que les édifices publics, notamment ceux des collectivités territoriales, sont soumis au principe de neutralité du service public : ils ne peuvent devenir le support de prises de position politiques, idéologiques ou diplomatiques ». Et selon nos informations, ce mercredi 23 septembre au matin, le drapeau palestinien flottait toujours sur le fronton des mairies des deux communes.